Entre 2015 et 2018, j’ai lancé et animé la série Tant de temps pour Le Monde. L’occasion d’interroger des personnalités connues (ou non) sur leur rapport au temps, leur façon de vivre et de le maîtriser – ou non !
Baptiste Beaulieu : « J’ai parfois l’impression que ma vie passe sans moi »
Laurence Debas : « Mon activité dépend de la météo »
Jacques Attali : « Je rêve d’une société où chacun pourrait exercer l’activité qu’il souhaite sans limite de temps »
Ismaël Héry : « La semaine idéale, c’est quatre jours de travail maximum »
Etienne Klein : « Notre façon de confondre temps et vitesse en dit long sur notre rapport à la modernité »
Muryel Jappont : « J’ai appris à tenir compte de ce qui a été effectué »
Erik Orsenna : « J’aime passer de la célérité à l’extrême lenteur »
Carlo Rovelli : « On ne voit jamais le temps, mais on voit les choses changer »
Patrick Viveret : « Il faut accepter de ne pas tout vivre »
Jean Viard : « Une vie longue est une vie de discontinuité »
Thierry Marx : « La cuisine, c’est la maîtrise du geste et du temps »
Hubert Reeves : “Au fond d’une vallée, le temps passe plus lentement qu’au sommet d’une montagne”
Olivier de Ladoucette : “La vieillesse est un privilège réservé aux humains”
Rathipanya Soukphafay : « Rien ne freine la course du temps »
Marie-Noëlle Baroni : « Tous les animaux ont une conscience du temps »
Clair Michalon : « Plus on est confronté à l’incertitude, moins on se projette dans l’avenir »
Guillaume Pepy : « Le train doit faire l’heure »
Hartmut Rosa : « Plus on économise le temps, plus on a la sensation d’en manquer »
Laurence Tubiana : « La préférence pour le court terme pèse lourd dans le jeu politique »
Ellen MacArthur : “En mer, on a parfois la sensation de vivre une semaine en une seule journée”
Christine Cayol : “Dans l’urgence, on enchaîne et on s’enchaîne »
Julien Phedyaeff : “Le recyclage est une vision à court terme permettant aux pays développés de se donner bonne conscience”
Patrick Boucheron : « Faire de l’Histoire, c’est lutter contre l’arrogance du présent »
Catherine Renard : « Une séance photo, c’est le temps qui s’arrête »
Simon Morris : « Ressentir le moment présent pour échapper à la notion de temps »
Fanny Auger : « Les Français ne sont pas des râleurs, ils râlent par amour du débat et par idéalisme »
Louis Espinassous : « Etre dans l’action permet de cultiver les pensées vagabondes »
Sylvie Droit-Volet : « Le jeune enfant ne doit pas subir le temps qui passe »
Jérôme Lèbre : « L’accélération du monde nous rend immobiles »
Marlène Schiappa : « Se recentrer sur ses besoins pour cesser de s’épuiser »
Romain Gherardi : Adjuvants des vaccins : « Comprendre qu’en matière de sécurité tout était faux fut un choc »
Jean-Paul Dubois : « J’ai commencé par écrire vite pour faire la course avec Boris Vian »
Pierre Rabhi : « Comment échapper à la frénésie de notre société ? »
Nicole Aubert : « Nos sociétés ont créé des individus à flux tendus »
Claude Hoh : « Le temps de la forêt s’étend sur plusieurs générations d’hommes »
Séverine Millet : « L’écologie nous invite à prendre acte du réel »
Luc Hermann : « Pour investiguer, la persévérance paie toujours »
Dominique Méda : « Le bon temps de travail, c’est celui qui permet à tous de travailler ! »
Jean-Louis Servan-Schreiber : « Le bonheur dépend de notre emploi du temps »
Agnès Chauveau : « L’INA constitue un pan important de notre mémoire collective »
François Hartog : « On a acquis la conviction que nos enfants et petits-enfants vivront moins bien que nous »
Gilles Vernet : « Dépêche-toi », « attends », les parents stressent, les enfants subissent
Jean-Paul Delevoye : « Les élus deviennent de plus en plus gestionnaires et de moins en moins visionnaires »
Laurent Boillot : « Ce qui a permis à Guerlain de traverser le temps, c’est la transmission et l’innovation »
Katja Krüger : « La frontière entre le temps passé au travail et le temps pour soi est floue »
Cédric Carles : « On a toujours innové en période de crise »
Malek Boukerchi : « Dans le désert, le temps n’existe plus, il faut simplement survivre »
Christophe André : « La pleine conscience permet de distinguer l’urgent de l’important »
Anita Quiles : « Avec nos travaux, nous avons ramené la grotte Chauvet dans notre temps »
Stéphanie Jarroux : « J’aborde l’allaitement ou la coupe menstruelle tout autant que les nouvelles façons d’être femme, mère »
Julien Bayou : « Une vie saine passe par trois refus par jour »
Dans les entreprises libérées, le temps n’est plus compté
Alain Rey : « La langue épouse les accélérations du temps »
« En décembre, fais du bois et endors-toi »
La science-fiction imagine la fin des temps pour mieux l’exorciser