La question du traitement médiatique de l’écologie monte en puissance dans les interpellations citoyennes : les derniers rapports du Giec, couplés à l’effet « Don’t look up » et à des débats présidentiels fort éloignés des questions qui préoccupent majoritairement les Français•es, ont participé à la montée de différents mouvements citoyens qui se mobilisent pour demander à la presse de mieux parler des questions climatiques et de la biodiversité.
Les 15ᵉ Assises du journalisme, en mai dernier, étaient consacrées au journalisme et à la politique. Dans ce cadre, il m’a été proposé d’intervenir, le 11 mai, à une table ronde dont le thème était : « Comment faire de l’écologie un vrai sujet politique ? » Je suis intervenue à distance, car mon emploi du temps a été bien chargé ces derniers temps, auprès d’intervenant•es fort intéressants, voyez plutôt :
À distance encore, je suis intervenue à un échange organisé par la petite rédaction de Vert (avec laquelle je travaille actuellement) le 24 mai autour d’une autre question, com complémentaire – « Comment mettre (enfin) le climat à la Une des médias ! » :
Le 20 mai, j’ai également participé à la conférence de lancement d’une super exposition que vous pouvez découvrir à Paris, à La REcyclerie, autour DU journal qui a lancé le mouvement de l’écologie politique en France, j’ai nommé La gueule ouverte (un journal que je glisse dans tous mes cours en école de journalisme).
Animée par Simon Beyrand, cette soirée nous a réuni avec Arthur Nazaret et Hervé Kempf autour d’une question passionnante là encore : « l’information écologique est-elle subversive par nature ?«
Voilà le genre de questions qu’il faudrait poser au bac, n’est-il pas ?
En attendant, sachez que nous travaillons actuellement collectivement (avec Vert, Reporterre, France info, France3, Climax et tout un tas d’autres médias) sur une charte ayant pour ambition d’améliorer le traitement médiatique des questions climatiques et de biodiversité. Je vous en reparle très prochainement, bien sûr 😉